Cyclocapial en Margeride : de Fortunio à Garabit

Après leur séjour en Provence, nos cyclocapialous, toujours aussi motivés, ont pris la direction d’Aumont-Aubrac afin d’explorer, à l’occasion de la Pentecôte, les lointaines contrées du Gévaudan, aux confins de l’Aubrac et de la Margeride,  

Coté pentes et côtes, tout le monde a été servi, gravissant 4300 mètres de dénivelés, pour 270 kilomètres parcourus.

Mais ni le terrain difficile, ni les conditions météorologiques, qui ont ponctué les fins de parcours, qualifiées d’apocalyptiques par certain.e.s, dantesques par d’autres, n’ont altéré la bonne humeur du groupe. Et c’est autour du poêle, réchauffant les organismes transits, et séchant les vêtements rincés par les fortes averses, que nos cyclos ont refait le déroulé de la journée en pensant déjà, autour d’un verre, aux parcours accidentés du lendemain.

Entre temps, ils purent savourer les délicieux repas préparés par Laurence et Alain, nos hôtes du Buron Saint Jacques, qui nous ont régalé avec leur truffade, leur sublime viande d’Aubrac et leur mystérieux sac d’os qui a conquis le groupe.

Mais ce sont les meilleurs moments qui passent le plus vite. Après 4 jours de balade, retour au Capial.

Et c’est le cœur lourd et les mollets meurtris qu’il a fallu laisser derrière nous les paysages sublimes et si austères que nous avons eu loisir d’apprécier en escaladant le col du cheval mort, cher à Léo Ferré, qui nous a conduit au Truc de Fortunio, toit de notre séjour à 1552 mètres d’altitude.

Et que dire de cette traversée de la Margeride, qui nous a mené sous le viaduc de Garabit et du coté du beau village du Malzieu. Et bien sûr, n’oublions pas cet Aubrac toujours aussi merveilleux dont l’immensité est teintée d’une floraison remarquable où fritillaires, narcisses, pensées, myosotis et tulipes sauvages tapissent la lande, pour le grand plaisir des bêtes à cornes, qui, impassibles, regardaient de leurs grands yeux noirs fardés de brun ces randonneurs à vélo sur leur drôle de monture.

De beaux souvenirs sous le casque de nos cyclocapialous, qui se sont déjà donnés rendez vous pour de prochaines escapades.